Âme empoisonnée



De la poupée infaillible que j'étais, je suis pantin désarticulé
La mer est bleue, un avion divague, brille au loin, la révolte rugit
Pourquoi pleurer ? Le minet rit, le mur gémit, jamais plus ne reviendra.

Oublie, enterre, piétine, crache, mais surtout n'espère
La bêtise est humaine, la société blasphème
La mer est bleue, verte, gouttelettes métalliques
Un tendre voilier se meurt, vide carcasse
Un oiseau menteur s'est tu par un rude hiver
Je ne veux ni chrysanthèmes, ni pleurs
Je veux l'oubli, l'infini, des ailes.

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