P.P. DE L'ENFANCE, une île
Vivaient
deux enfants aux cœurs divins
Leurs
mains te sembleraient noires
Leurs
lèvres trop rouges et minces
Mais
si tu les connaissais vraiment
Toi,
comme beaucoup d'autres
Tu les envierais.
Jamais
tu ne vis fleurs plus chatoyantes
Ici,
Amour et plénitude régnaient
Chaleur
rayonnait, rires éclataient
Jamais
tu ne vis haine plus vaine
Ces
deux cœurs étroitement liés
Jamais ne pleuraient.
Sur
la plage blonde, roulaient leurs corps sans faim
Dans
l'eau fraîche, baignaient leurs visages
Que
tu dirais bestiaux
Et
partout résonnaient leurs voix d'oiseaux.
Jamais,
jamais plus, depuis qu'un jour les mers ravalèrent l'îlot du
bonheur, tu n'entendis ces chants tissés dans la paix, la vérité,
l'Amour.
Île
perdue, dans un brouillard opaque et froid
Que
chaque condamné terrestre cherche
Depuis
son cris de délivraison et victoire
M'accueilleras-tu
un jour ?
Pourrai-je
enfin
Fermer
les yeux aux misères humaines ?
Le paradis perdu... ou encore à atteindre
RépondreSupprimerA moins qu'il ne soit là, tout près...
Tout près de toi...
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