Clameurs
Soir
paisible, écoute-moi
Viens
sans cri, sans bruit
Viens
étouffer de ton opaque lumière
Mes
craintes et incertitudes
Près
d'un feu sans chaleur
Assise
sur un vieux coussin décousu
Les
yeux attentifs à la flamme
Je
veux m'étourdir de ton mystère
Soudain
de ta profondeur
S'élèvera
une longue plainte
Alors
la fenêtre j'ouvrirai
Et
ton parfum de foin fané
Je
humerai à longs traits
Nuit
sans rêve de bonheur
Ta
tiédeur me berce, peut-être
Dans
la demi-clarté de cette chambre
Surgira-t-il
à petits pas feutrés
Dans
sa longue robe dorée
La
fée à la longue chevelure
Aux
traits si subtils
Peut-être
me tendra-t-elle...
Oh
rêves, rêves que vous êtes cruels
Que
vos murmures, chants si doux
Me
torturent et me meurtrissent l'âme
J'aimerai
vous oublier, oublier toute vie.
J'avais un ami, il disait : "Les tombés du nid"...
RépondreSupprimer"Tombés du nid" les enfants inadaptés à cette société pervertie ?
RépondreSupprimerOui, on peut le dire ainsi.