L'univers est un poète
Crémazie
(Georges Lauda, Paul Pannier et Gérard Cordeau)
Il
est fou ce temps où l'on croit à l'amour !
Le
cœur de l'homme, ce trou perdu
Fausse
obscurité, fausse profondeur
Engouffre,
peur, crainte, mort, amour.
Il
est vain de pleurer, d'aimer
La vie s'enjolive, se plaît à paraître
Mais,
jamais ne la prenez, elle reste
Froide au baiser, fade, pire absente.
Chacun
cupide de son avenir
Lutte pour mourir dignement
Regardez
ces pauvres bougres
Baissez les yeux, ils crachent à vos pieds
Tristes
poètes, tissés de mensonge
Tissés
d'amertume, Brodés de soleil, de mer
Marqués
de Love, de Peace
Pauvres
papillons aux ailes meurtries !
Tous
vous êtes, Gargantua, assoiffés de beauté
Tous
vous êtes poussières, cendres phosphorescentes
L'univers
de quels dons vous a-t-il dotés ?
Vos
yeux il a grand ouvert à une terrible vision.
Vision
d'un monde s'engouffrant
Vous
êtes les bienheureux de l'arche de Noé
Vous
êtes les graciés d'une douce délivrance
Mais
l'univers est un poète.
Oui, tout est tenu dans ce paradoxe
RépondreSupprimer"Vous êtes les graciés d'une douce délivrance"
Oui Miche , elle connaissait déjà le paradoxe...
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