Souviens-toi...
Fleur sauvage, tendre fleur
Perdue
dans le désert des âmes arides
Ton
corps semble frêle, ta beauté reste irréelle
Un
peintre sur sa toile t'immola
Un
poète à jamais t'éleva
Et
moi, cette inconnue, je t'ai aimée.
Des
jours entiers, une vie passée
Tu
resteras cette planitude, cette absence
Dans
tes yeux vagues déferlantes
Tout
se mourait, tout s'engouffrait
En
silence car tu n'es que silence
Celui
des soirs d'été, celui de mon amour.
Jamais,
non jamais, nous ne nous rencontrerons
Nos
mains ne se connaîtront
Demain
nous nous quitterons sans adieu
Et
pourtant, combien de fois
Me
suis-je étonnée, me suis-je tue ?
Dans
mon souvenir tu deviendras symbole.
Vous
dévoilerez deux initiales enlacées
S,
Serment, Serpent, L, Louve, Love
Un
envol, une retombée, un feu d'artifice ?
Non
seulement un lac sans colère
Une
étreinte muette, un sourire partagé !
Une
île, une plage, deux êtres
Ils
rejettent le monde, les hommes, l'inquiétude
Vous
êtes deux, je suis seule...
Ton
silence même ne m'appartient pas
Tu
me le caches de peur que je le partage
Ton
nom je ne l'ai jamais prononcé, murmuré.
Tout
ce qui est toi me reste étrange
Tu
ne vis que pour un
Tu
ne t'éveilles que pour lui
Tu
glisses sur nous autres comme goutte de rosée
Un
seul a su captiver l'eau vive du ruisseau
Demain
nous nous quitterons sans adieu.
Il y a une telle maturité dans tes "Petits poèmes de l'enfance"...
RépondreSupprimerCet enfant toute petite était déjà très mature... elle est née ainsi.
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