Du non-sens
Millet
Je
rêve d'une vie sans contrainte, sans préjugé. Je rêve d'un grand
bonheur paisible... je ne fais que rêver... la vie est une réalité
dure et froide.
Le
temps est brumeux, du travail m'attend, les gens sont grognons, j'en
ai marre de cette vie, jours enchaînés les uns aux
autres, instants fuyants.
Pourtant
tout est merveille : le chant d'un oiseau, la corolle d'une
fleur, le rire d'un enfant, un bois printanier, tout resplendit.
Mais dans le monde des hommes tout me semble terne et gris.
Et
pourtant j'attends, j'espère en cette rencontre, deux bras puissants
et tendres qui me feraient franchir le portail de mon « île
déserte ».
Ma tête me fait mal physiquement et moralement.
Ma tête me fait mal physiquement et moralement.
Ce
soir j'ai un match de basket, je suis tentée d'imaginer un beau
conte de fée, mais je sais que je rentrerai aussi triste, sans que
rien ne soit venu briser la monotonie qui m'habite.
Des
oiseaux chantent dans la brume, ils sont heureux, je ne puis
continuer à t'écrire car mon esprit est vide de toute clarté, je
ne sais qu'une chose « je veux partir ».
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