Des ailes et des oiseaux au ciel...



Je veux des ailes, et je m'envole haut, très haut, loin, très loin. Le ciel est gris de nuages bas, quelques éclaircies. Il ne fait pas chaud... mais je volerai plus près du soleil, ainsi je n'aurai plus froid. Je ne rencontrerai "âme qui vive", que des oiseaux, des nuages, des avions sans pilote. Quand je serai bien fatiguée, je me reposerai sur l'aile d'un de ces avions. Il atterrira sur une petite île : « Ibiza » au large de l'Espagne. Les maisons blanches étalées, la lumière crue, éclatante. Pas de touristes, des pêcheurs aux visages halés, des hommes et des femmes silencieux.
Suis-je devenue invisible ? Ils semblent ne pas me voir. Dans les rues de San Antonio Abad je me promène libre, rayonnante.

Pourquoi ne suis-je pas là-bas, pieds nus sur le sable doux, plutôt qu'ici dans cette chambre froide, entendant les règles de moral toutes faites, sectaires, sanglantes du catéchisme de mon petit frère !
« Le bonheur n'attend pas le nombre des années » disait-il à Chimène, alors qu'attend-t-il ? Serait-il déjà venu que je ne l'aurai pas entendu ?

Le soleil brille vraiment maintenant, il joue dans mes cheveux, il caresse mon visage. M'aimes-tu toi, toi astre céleste, source de notre existence ?
Dis-moi suis-je vraiment cette mauvaise fille, péronnelle comme ils disent, sans cœur, comme ils disent, sans cœur et sans raison.
Et toi petit oiseau, veux-tu donner ton avis ?

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