Je tends, j'ouvre les mains...

David Revoy

Dans mes mains j'ai retenu la tienne
Entre mes doigts a glissé une larme, goutte de rosée
Fébrilement j'ai effleuré la pâquerette.

A jamais elles se tendront vers le bonheur
Cet inconnu qui ignore mon cœur.

Commentaires

  1. Je tends, j'ouvre les mains, mais elles ne se referment que sur le vide, l'absent, le néant.
    Et puis un jour...

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    1. C'est étrange ... ce que je ressens en retrouvant ces mots. Un si profond désespoir sans objet...

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